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Voyage

  • Petits récits de Tunisie

    Nous avons commencé par 3 jours à Tunis et sommes montés en car à Bizerte. Durant le trajet, un tunisien qui travaillait dans le tourisme m'a expliqué que la clientèle habituelle à fort pouvoir d'achat (les allemands, les américains et les britanniques) désertaient progressivement le pays. Elle était remplaçée par une clientèle des pays de l'est beaucoup moins intéressante car un groupe de 4 slovaques pouvaient occuper une chambre d'hotel et ne consommer qu'une bouteille d'eau pendant 3 jours.  

    Une fois à Bizerte, je me suis rendu à l'hotel où j'avais réservé une chambre par téléphone depuis Paris. A la réception, pas de trace de ma réservation et l'hotel était plein. Nous voilà donc logés au dernier étage dans les appartements du patron. Appartement en terrasse. Nous nous couchons et au matin nous sommes réveillés par le Muezzin. Ma fille va au toilettes et en revenant me dit : "Papa, il y a des gens partout". Effectivement, je sors de la pièce où nous nous trouvons et constate que l'appartement du patron est envahi de nombreux dormeurs, dans le salon, la cuisine, la terrasse et les autres chambres. Seule la salle de bain est épargnée. Je connaissais le surbooking aérien mais pas le surbooking hôtelier.

    Mais pourquoi vous demandez-vous, étaient-ils donc à Bizerte, la ville chère à Bertrand Delanoé. En fait nous nous trouvions là car mes amis marseillais participaient à la route du jasmin. La route du Jasmin est une course loisir à la voile qui rallie Toulon à Bizerte. Une fois à Bizerte, nous avons donc commencé à les attendre...

    Le premier jour au soir les premiers voiliers sont apparus. Le lendemain matin nouvelle attente au port, les trois-quart des participants étaient là. Mais ce n'est que le surlendemain que le petit voilier "Aromates" a fait son apparition dans le port de Bizerte en bon dernier de l'étape. A la décharge de mes amis, ils avaient le plus petit bateau de la flotte et n'ont pas utilisé le moteur quand la mer s'est faite d'huile.

    Nous avons été récompensés de notre longue attente par un coktail dînatoire au-dessus du vieux port de pêche.

     

    Une régate était prévue le jour de leur arrivée mais l'équipage d'Aromates était trop épuisé pour la faire. Nous en avons profité pour visiter la ville et en particulier le Souk des Forgerons.

    Puis pendant que le voilier et mes amis reprenaient la route de la Sardaigne, nous sommes repartis à Tunis où ma fille est restée chez sa copine de classe. J'en ai alors profité pour faire du tourisme à la routard.

    To be continued...